Soigner autrement : Aspera, un centre médical et de bien-être pour reprendre le pouvoir sur sa santé

Dr. Iphigénie de Selliers - Cofondatrice et directrice médicale Aspera Medical - GynécologueMax Paternotte - Cofondateur et directeur Aspera Medical

ENTRETIEN AVEC LES FONDATEURS D’ASPERA MEDICAL

Pourquoi avoir créé Aspera Medical ?


Max : L’idée d’Aspera est née d’un constat simple : trop souvent, les patients doivent organiser seuls leur parcours de soins. Ils jonglent entre différents spécialistes, examens, diagnostics, sans coordination. On a voulu proposer une alternative : un lieu chaleureux, compétent, où l’on prend le temps de comprendre, d’écouter, de prévenir.


Iphigénie : En tant que gynécologue, je vois au quotidien des personnes qui arrivent à bout de souffle. Ils s’occupent de tout le monde sauf d’eux-mêmes. J’avais envie d’un lieu où l’on puisse les aider à faire une pause, à penser à leur santé avant que quelque chose de grave n’apparaisse. Et surtout, un lieu qui ne les culpabilise pas.


Concrètement, que proposez-vous ?


Max : Ce que nous construisons va bien au-delà de simples bilans. Aspera, c’est un écosystème médical et préventif centré sur l’humain. Nous proposons un accompagnement personnalisé à chaque étape de vie : suivi médical, santé mentale, prévention, pédiatrie, douleurs chroniques, nutrition, périnatalité, ménopause, etc.


Iphigénie : On propose des bilans de santé complets, un parcours dédié à la ménopause, mais aussi des consultations individuelles avec des médecins, psychologues, ostéopathes, kinésithérapeutes, nutritionnistes, sexologues... et bientôt, un espace bien-être. Dès l’automne, nous ouvrirons un pôle de médecine douce intégrative, avec des thérapeutes manuels (massothérapeutes, réflexologues...) pour prendre soin du corps et de l’esprit.

Et ce n’est pas tout : cet espace accueillera également une salle polyvalente destinée à des cours collectifs, des ateliers, mais aussi des conférences et des formations continues. Nous y organiserons des formations accréditantes par l’INAMI à destination des professionnels de santé, car continuer à se former, à partager les savoirs, c’est aussi faire progresser la qualité des soins.

Nous mettons aussi à disposition des patients des guides médicaux clairs, synthétiques, construits avec l’aide de nos praticiens. Ces documents permettent à chacun de mieux comprendre sa santé, son traitement, ses bilans, et de rester acteur de son parcours.


Qu’est-ce qui vous différencie ?


Max : L’humain est au centre de tout. Pas d’usine à consultations ni de chaîne impersonnelle. Nos patients trouvent ici du temps, de l’écoute, de la pédagogie, et une vraie coordination entre les soignants. On travaille ensemble autour d’eux, pas les uns à côté des autres.


Iphigénie : Ce qui nous rend fiers, c’est quand quelqu’un nous dit "je me suis senti compris". La médecine préventive ne devrait pas être un luxe. Et pourtant, trop souvent, les gens n’ont ni les réponses ni les outils pour prendre soin d’eux.

Nous organisons également régulièrement des réunions cliniques, des "staff meetings", où les praticiens échangent ensemble sur des cas concrets. Ces réunions réunissent généralistes, gynécologues, kinés, sages-femmes, psychologues, sexologues… Ce dialogue entre disciplines est exceptionnel. Il nous permet non seulement de proposer un meilleur suivi au patient, mais aussi d’améliorer notre pratique. On comprend mieux, on devient plus humain, plus attentif. On apprend les uns des autres. C’est cela aussi, Aspera : une équipe, pas juste un lieu de consultations.


Et concrètement, comment ça se passe ?


Max : Ce qui marque quand on entre à Aspera, c’est la diversité et la complémentarité des profils. Gynécologues, généralistes, pédiatres, psychologues, kinésithérapeutes, ostéopathes, nutritionnistes, sexologues, sages-femmes… chacun apporte une perspective, une sensibilité, une expertise. Nous ne sommes pas une juxtaposition de cabinets, mais une vraie équipe qui échange, se consulte, oriente les patients intelligemment.


Iphigénie : Cette transversalité est précieuse. Elle permet aux patients de ne pas se sentir seuls face à leurs symptômes ou à leurs questions. Un patient qui arrive avec un mal de dos chronique peut être orienté vers un kiné, mais aussi vers un psy s’il y a un stress sous-jacent, ou vers un nutritionniste si son hygiène de vie doit être revue. Nous ne cloisonnons pas les disciplines, au contraire, nous les mettons en lien, dans l’intérêt du patient.


Et l’avenir ?


Max : Nous avons l’ambition de continuer à travailler vers le patient. Nous voulons continuer à l’écouter et lui apporter les réponses à ses questions, à son besoin d’encadrement. Et surtout de faire rayonner cette idée qu’une médecine bienveillante, rigoureuse et à l’écoute est possible. La santé aujourd’hui se perd. Il faut cesser d’être dans la réaction, mais travailler sur la prévention.


Iphigénie : On veut aussi développer plus de contenus, de groupes de parole, d’ateliers. L’éducation à la santé est une forme de soin. Et notre plus grande satisfaction, c’est de voir les gens reprendre le pouvoir sur leur corps et leur parcours. On veut que chaque personne qui pousse la porte d’Aspera sente qu’ici, on travaille pour lui, avec passion, avec sérieux, avec humanité.

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